De Pléneuf-Val-André à Hillion

7 mai 2019 0 Par Olivier Métérie

Nouveau rendez-vous pris avec Béatrice, notre taxi. Je vais en voiture au point d’arrivée prévu et elle vient me chercher pour revenir à la location. On perd l’avantage de choisir notre arrêt en fonction de la forme mais c’est bien pratique aussi de ne pas avoir à chercher un taxi disponible. Hier cela a été difficile mais je repars quand même, la randonnée devrait être plus courte. On verra bien. Le temps est un peu mitigé, il fait frais.

Nous quittons le port et assez vite, on perd le GR. A posteriori, nous pensons qu’un véhicule garé devant la balise nous a fait louper une bifurcation. A la plage de Port Morvan, nous le retrouvons. Nous naviguons tantôt sur la falaise, tantôt sur des petites plages. Nous avons plusieurs points de vue vers l’autre côté de la baie de Saint-Brieuc.

Nous atteignons l’anse de Morieux dans laquelle se jette le Gouessant. Nous passons une petite chapelle puis remontons le fleuve. Cette partie va nous prendre plus de temps que prévu. Le chemin semble assez court pour arriver au Pont Rolland où se trouve un barrage électrique. Mais nous prenons pas mal de dénivelé avec des pentes bien raides. D’ailleurs j’hallucine un peu en croisant une randonneuse bien chargé avec sa tente « Deux secondes » dans le dos. On s’installe dans des marches naturelles pour déjeuner. On recroise un photographe et son chien vu plus tôt. L’animal est allé boire un peu. Il semble un peu intéressé par notre casse-croûte aussi. Nous revenons vers l’anse, on prend quelques gouttes au passage. La mer s’est bien retirée depuis que l’on est passé devant la chapelle. Devant nous, une vaste étendue de vase.

Nous quittons l’anse pour passer par la Pointe des Guettes et une autre Pointe du Grouin. Plus que quelques kilomètres et nous sommes à la maison de la Baie de Hillion. Notre terminus du jour se trouve dans l’anse d’Yffiniac qui correspond au fond de la baie de Saint-Brieuc. J’ai marché avec les bâtons toute la journée. Cela m’a sans doute aidé mais étonnamment je ne ressens plus la douleurs des deux derniers jours. Parfois le corps humain, c’est à n’y rien comprendre !

Ce soir pour changer et pour visiter un peu Pléneuf-Val-André, nous dînons dans un restaurant en face de la plage. Pendant que nous mangeons de bonnes averses tombent sur la jetée.