Des Sables d’Or les Pins à Pléneuf-Val-André

Comme convenu hier, le taxi vient nous chercher au gite pour nous déposer aux Sables d’Or devant le casino. Le temps est assez ensoleillé

Nous partons tranquillement pour faire le tour de la petite lagune. Puis nous montons et redescendons par la route vers une petite plage. A nouveau, il faut remonter. Les paysages suivants nous font un peu penser à l’Irlande avec les moutons qui paissent sur ces collines au-dessus de la mer. Le sentier est bien aménagé avec des marches en bois. Pierre continue tout droit pour les éviter. J’ai du mal ce matin. Ma cheville me fait souffrir. Heureusement Pierre m’a prêté ses bâtons pour me soulager. Je prends quand même les escaliers. Pierre a finalement fait demi-tour car le chemin qu’il prenait ne faisait que s’éloigner. Nous traversons à nouveau la lande quand nous atteignons le Cap d’Erquy. Nous nous installons près du four à boulets pour déjeuner. D’ici nous voyons Erquy et la baie de Saint-Brieuc.

Nous passons à côté des Lacs Bleus. C’est assez étonnant de trouver ces étendues d’eau à cet endroit, juste au-dessus de la mer. Nous descendons dans Erquy vers la plage et admirons quelques belles demeures. Nous reprenons de la hauteur avant de fondre sur la longue plage de Carroual. En fait je traîne derrière. Parfois je n’aperçois plus Pierre et papa devant. J’avance mais j’ai du mal à garder une bonne allure. J’ai des doutes sur la possibilité de continuer jusqu’à la fin de la semaine. J’espère que cela va passer mais cela m’inquiète. D’autant que j’ai la course de l’Ultra marin d’ici la fin juin. Si je suis vraiment blessé, cela va être compliqué.

Plusieurs grandes plages se succèdent avant d’arriver à la Pointe de Pléneuf. On aperçoit la grande plage de Pléneuf. Notre but n’est pas encore visible. Le port de Dahouët se trouve derrière la Grande Guette. La mer est basse, nous marchons sur la plage et nous enfonçons dans l’anse du Pisso. Du coup nous avons perdu le GR. Nous grimpons sur quelques rochers et sur un chemin pentu pour le retrouver. Le chenal menant vers le port est en dessous de nous. Ce sont surtout des rochers que nous voyons, il y a à peine un filet d’eau dans le creux du chenal. Quand nous approchons du port, le GR est dévié. Une partie de la falaise s’est effondrée au niveau de la statue de Notre-Dame-de-la-Garde. Enfin nous arrivons au port, le gîte est à portée de « pieds » ! Je suis content car cette journée a été difficile et longue.

Ce soir nous dînons à nouveau au même restaurant sur le port. Mais un peu plus léger que la veille !

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