L’île-de-Bréhat

11 mai 2019 0 Par Olivier Métérie

La suite du GR, ce sera pour une prochaine fois. Ce samedi, nous embarquons à dix heures pour Bréhat. Le temps s’est nettement amélioré par rapport à la veille. Pas de grandes chaleurs, un vent assez fort surtout quand il n’y a pas d’abri mais le soleil est là pour nous faire profiter des belles couleurs que l’archipel a à nous offrir !

Il n’y a pas qu’une seule île mais plusieurs dont certaines privées et de multiples îlots rocheux, plus ou moins nombreux en fonction de la marée. J’ai chargé une carte sur le téléphone pour nous repérer. Notre but : prendre tous les sentiers de l’île pour la visiter de fond en comble ! Nous commençons par la partie sud où nous avons débarqué. Nous nous dirigeons vers le fort. Visite rapide des boutiques et expositions, il y a quelques bijoux à vendre mais on repart les mains vides. Les indications sur les allées ne sont pas si précises si on veut vraiment faire le tour. Cela incite plutôt à se rendre aux points d’intérêts principaux quitte à rebrousser chemin. On peine à trouver notre itinéraire mais on finit par retrouver une trace en passant dans l’herbe derrière le fort. On retombe sur quelques habitations, une petite plage. Nous croisons parfois des gens avec leurs valises ou une carriole. Pas de voitures ici, il faut tout porter ! Un peu plus loin, nous arrivons à un moulin à marée. Il y a aussi pas mal de vélos. Des locations sont disponibles dès l’arrivée sur l’île. En revanche, il n’est pas possible d’emprunter tous les chemins. La carte précise les sentiers autorisés. Nous terminons la façade ouest de cette partie de l’île et montons sur la colline où se perche la chapelle Saint-Michel. On se réserve la côte est pour le retour. Nous traversons la Digue Vauban qui sépare les deux îles. On prend tout de suite vers l’est et on trouve une petite plage tranquille pour s’arrêter déjeuner. Le coin n’est pas si paisible que cela car un goéland semble très intéressé par notre gamelle.

On repart direction la Pointe du Paon située à l’extrémité de l’île. On passe à côté de quelques maisons aux jardins bien fleuris puis nous arrivons sur des prés avec du bétail. Pierre et moi prenons un chemin plus discret semblant moins attirer les autres touristes. On perd Papa qui doit avoir continué tout droit. Nous nous retrouvons au phare du Paon. Le paysage est magnifique. Les blocs de granit roses, découpés et polis par la mer et le vent, ont des formes qui font travailler l’imagination. Sur la terrasse du phare, nous avons un beau panorama sur les environs. Nous reprenons le chemin vers l’ouest. Il n’y a plus vraiment de constructions. Du granit, de la végétation à ras le sol, le coin est balayé par les vents. Au loin nous distinguons la couleur jaune du sable du sillon de Talbert (on se rendra compte, en le parcourant quelques mois plus tard, que ce sont surtout des galets). Nous contournons le phare du Rosedo et le sémaphore et longeons la petite anse qui divise les deux îles. Sur une petite plage, je décide de prendre la température de l’eau mais seulement avec les mains ! Nous repassons la digue Vauban pour finir notre tour par la côte ouest de l’île sud. Nous arrivons dans le bourg où il y a quelques commerces et évidemment de quoi se restaurer. Alors nous nous asseyons à une table pour boire un coup et manger une crêpe. Nous avons pas mal marché, mine de rien ! Cela nous requinque pour terminer la balade et gravir les montées situées dans cette partie de l’île. Nous flânons un peu sur la plage du Gerzido. Il fait bon, le soleil donne sur cette plage bien exposée et à l’abri. Il est temps de rentrer. Quand nous arrivons au lieu du débarquement du matin, certaines personnes attendent. Ils pensent peut-être que le bateau va rouler… La mer s’est retirée depuis ce matin, aucune chance que l’embarquement ait lieu ici. Il faut poursuivre un bon kilomètre sur un parcours bétonné permettant l’accès à l’embarcadère marée basse.

De retour sur le continent, nous ne rentrons pas immédiatement à la location. Il fait beau et je n’ai pas oublié qu’hier, on a loupé une partie du GR. Nous prenons donc la direction de la Pointe de Plouézec. Et ça tombe bien puisque la vue est dégagée. Après ce dernier bol d’air, cette fois nous rentrons. Ce soir, on reprend nos bonnes vieilles habitudes. Nous allons manger une galette à Binic !

Demain nous repartons vers la Normandie. Mais comme nous ne sommes pas très pressé et surtout pas fatigué de la semaine, on repartira pour une promenade sur le GR « shunté » entre Saint-Laurent-de-la-mer et la Pointe du Roselier. Puis sur la route, nous ferons une halte à Dinan. Je ne connaissais pas cette ville, ce sera une belle balade de plus !