De Kermouster à Port Béni

2 septembre 2019 0 Par Olivier Métérie

Après une réunion du conseil hier soir, nous avons décidé (à la quasi unanimité moins les absents) de rallonger aujourd’hui pour faire moins (?) demain. Nous repartons de Kermouster avec un chemin facile en descente. La journée s’annonce assez ensoleillée avec une température allant de 12° au plus frais jusqu’à 20°. Mais au soleil, on aura un ressenti supérieur et quelques uns d’entre nous aurons le droit aux premiers coups de soleil.

Nous atteignons le fond de la baie de Pommelin près du hameau du Paradis. Effectivement ce lieu ressemble à un petit coin de paradis. Je prends une photo de Pierre devant la DS hollandaise puis nous remontons la baie.

Après Porz Guyon, il est possible de prendre la variante du GR en cas de marée haute. Il y a beaucoup de variante prévues pour la marée haute sur ce secteur. C’est d’ailleurs en ce moment les grandes marrées. On tente le coup. C’est un peu juste par endroit, heureusement qu’on n’est pas parti trop tôt ! La mer est redescendue juste ce qu’il faut. J’ai quand même déchaussée et fait un petit bout pied nus !

Nous rentrons un peu à l’intérieur des terres, le temps de voir les restes d’un pigeonnier puis un moulin transformé en habitation. Puis nous arrivons dans des pré-salés d’où la mer s’est retirée il y a peu.

Après avoir entamé le tour de la presqu’île de Pen van, nous décidons de faire la pause déjeuner assis sur les blocs de granit. D’un côté, l’île de Bréhat que nous apercevons une dernière fois. De l’autre le sillon de Talbert que l’on voyait déjà au mois de mai. Enfin on y arrive !

J’avais prévu de faire deux kilomètre aller retour dessus. Mais avec papa et Marie-Do, on pousse à quatre. Ca ne suffira pas pour aller au bout de cet immense cordon dunaire. Finalement c’est surtout un entassement de galet alors que de loin, on dirait que ce n’est que du sable. En fait c’est sur la première partie qu’il y a beaucoup de sable fin, ce qui n’aide pas à la progression.

Peu après le sillon, nous croisons Alain et Marie-Hélène des amis des Borcard qui devait venir à notre rencontre. Nous restons maintenant sur un sentier proche de la mer. Enfin proche, c’est une façon de parler. Parfois on distingue à peine l’eau, tellement la mer s’est retirée loin. Ce que l’on voit, c’est une vaste étendue de rochers.

Nous traversons la grève de Brestan avant d’arriver à Port Béni, fin de l’étape du jour. Je ne reconnais pas le paysage à marée basse, qui n’a plus rien à voir avec ce matin lorsqu’on a déposé la voiture. Cette étape était un peu plus facile avec des chemins assez roulant et peu de dénivelé.

Ce soir nous sortons tous les huit pour un dîner convivial à la crêperie Ty Breizh sur le port de Perros Guirec.