Enez Vaz

Enez Vaz

22 septembre 2020 0 Par Olivier Métérie

Pour notre dernière journée de vacances, nous profitons de la proximité de l’île de Batz pour la visiter. Si le temps étais gris mais clair en début de matinée, très vite la brume tombe. Si bien que dans le bateau qui nous emmène, on voit à peine les côtes de l’île.

Nous faisons le choix d’aller visiter le jardin botanique Georges Delaselle pour commencer. Autrefois jardin créé par un passionné puis tombé en désuétude après la guerre, on trouve beaucoup de belles plantes et arbres à voir dans ce parc géré aujourd’hui par la collectivité locale. Malgré le port du masque, les odeurs filtrent. Les arbres et les fosses creusées pour les plantes les plus fragiles nous protègent de la fraicheur marine. On navigue sur tous les continents entre palmiers, fougères, artichauts, cactus…

Ensuite nous entamons notre tour par le sentier côtier avec la pointe est. Nous nous posons sur une plage pour déjeuner. La quiétude du lieu bercé par le bruit des vagues invite à la détente. J’en profite pour tremper les pieds. C’est frais mais je n’ai pas de mal à rentrer dans l’eau.

Nous repartons et nous réjouissons du soleil qui est arrivé. Il commence même à faire chaud. Même si nous n’avons de toute façon pas hésité à sortir aujourd’hui, cela aurait été dommage de ne pas en profiter. Les paysages prennent tout de suite une autre dimension sous la lumière. Au loin de belles vagues s’enroulent sur une barrière rocheuse.

En haut d’une colline, un cheval immobile me fait penser à une statue. Sa queue remuante dissipe le doute. Pas de clôture, il est en liberté, paisible, indifférent au passage des promeneurs. Nous arrivons sur la partie cultivée de l’île où les champs de légumes se succèdent. J’ai rejoint Papa qui file devant. De retour sur une partie plus sauvage, j’essaie de prendre en photo les papillons qui passent entre nos jambes. Peu après, j’escalade un grand rocher, pour prendre une photo panoramique. Malheureusement le temps se couvre à nouveau. Nous discutons avec un local qui nous explique qu’il y a quatre cents habitants sur l’île mais que cela diminue régulièrement.

Pendant cet arrêt nous avons à nouveau perdu Papa. Nous poursuivons notre tour par la pointe ouest de Beg Séac’h. On peut voir la côte sur plusieurs dizaines de kilomètres. Je traîne derrière et j’ai perdu tout le monde. Je retrouve les autres à un carrefour où j’ai pris un raccourci mais Papa n’est toujours pas visible au loin. Nous allons vers le phare sans nous y arrêter puis vers le bourg. Nous faisons une pause près du port en face de l’embarcadère. J’appelle Papa qui y est déjà arrivé depuis un moment. Afin de ne pas se refroidir et ignorant de l’horaire de départ, il s’est rendu directement au point de retour.

Il rebrousse chemin et nous nous croisons près de l’église. Mais il redescend de suite vers l’embarcadère alors que les deux Pierre et Marie-Do ont continué tout droit. Il est pressé ! Je le rattrape en courant et nous revenons vers le groupe en prenant une rue qui revient vers eux.

Notre tour est terminé. Nous prenons une boisson en attendant de reprendre la navette de retour. Sur la route vers la location, je fais un rapide crochet (en voiture) dans le coeur de Saint-Pol-de-Léon dont nous avions juste effleuré le littoral la veille. Nous avons ainsi pu voir de près son centre, sa chapelle et sa cathédrale. Ce fût une belle journée où la météo fût un peu plus favorable que prévu.