GR34 De Kerhellen à Lannion

GR34 De Kerhellen à Lannion

15 septembre 2020 0 Par Olivier Métérie

Départ tardif ce matin. La sortie des voitures de l’étroite cour de la location est un peu compliquée. Ajouté à cela, le trafic sur les petites routes bretonnes par temps de pluie, plus le balai des voitures entre le point d’arrivée et de départ, nous commençons à marcher seulement à 10h45. Heureusement il n’y a que vingt kilomètres de prévu aujourd’hui mais le retour en bus semble compromis.

Nous démarrons entre les marais de Quellen et la plage de Goaz Trez. Nous sommes à Trébeurden, à l’extrémité du massif de Ploumanac’h. Il y a encore quelques gouttes mais très vite la pluie s’estompe. Quand nous descendons vers le port en eaux profondes, nous apercevons sur la presqu’île du Castel, les blocs de granite rose. D’ailleurs le port lui-même en est constitué. Nous faisons tout le tour de la presqu’île qui fait face à l’île Milliau. Celle-ci est accessible à pied quand nous y passons mais ce n’est prévu au programme.

Nous longeons ensuite la plage de Tresmeur dont la jetée semble en cours de réfection. Arrivé à la Pointe de Bihit, à nouveau nous nous lançons dans un circuit en boucle. Le chemin monte et descend un peu et passe au-dessus de l’estran. La marée basse laisse son étendue rocheuse. On se dit qu’un passage à marée haute, avec les vagues qui frappent juste en dessous, serait assurément plus impressionnant. Une fois notre révolution terminée, nous prenons le chemin sur notre droite comme l’indique la balisé sur la roche. Edouard, papa et moi marchons à un bon rythme sur un sentier en balcon. A l’approche de la plage de Porz Mabo, coup de fil de Marie-Do. Nous avons perdu le reste du groupe ! Apparemment ils ne nous ont pas vu tourner à droite deux kilomètres plus tôt. Nous les voyions pourtant juste en dessous mais la réciproque n’était pas vraie. Ils ont donc poursuivi tout droit.

Nous nous arrêtons sur la plage pour déjeuner. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, nous apercevons nos comparses perdus qui nous rejoignent. Pas par le GR mais par la plage, en sautant de rochers en rochers ! Ca fera deux kilomètres supplémentaires à la fin de la journée. Le soleil est qui était sortie, s’est à nouveau caché derrière le voile des nuages mais il ne fait pas froid du tout. Une fois notre repas terminé avec bon café et un carré de chocolat, nous repartons en direction de Beg Léguer. Nous n’avons finalement fait que sept kilomètres avant la pause…

Le sentier est assez sauvage depuis un moment. Nous parcourons la lande avec quelques montées et descentes assez raides. Le ciel est toujours voilé mais le relief me fait bien transpirer. Au loin la brume s’est levée. Déjà hier, en regardant dans la même direction, cela semblait embrumé. Je ne sais pas si c’est typique d’ici ou exceptionnel. On verra demain si c’est encore le cas.

Nous dépassons deux bunkers puis commençons à remonter la rivière du Léguer. La première partie est encore assez accidentée avec un sentier agrémenté de quelques marches. Il y a quelques beaux points de vue sur la rivière et ses méandres. Toute la fin se déroule sur un sentier de hallage tout plat. La vitesse moyenne augmente à nouveau, les derniers kilomètres sont vite parcourus mais ça fait mal aux jambes. Le soleil est revenu nous accompagner jusqu’à la fin. Les oiseaux aussi nous tiennent compagnie. L’endroit semble un bon garde-manger car il y a beaucoup de mouettes, cormorans et hérons tout le long de la rivière.

Lannion est en vue, c’est la fin de cette randonnée qui nous a semblé plus longue que les vingt kilomètres réellement parcourus. Il va falloir du courage pour le gros morceau de demain !