Weekend à 10 km

Weekend à 10 km

29 mars 2021 0 Par Olivier Métérie

Je me prépare pour un défi sans cesse repoussé et qui ne pourra peut-être pas avoir lieu encore une fois le jour prévu. Qu’importe, profitons du beau temps pour sortir.

Samedi, j’ai les mollets qui tirent encore beaucoup de la séance d’escalier de jeudi. J’y suis allé un peu trop fort. Donc je vais y aller tranquille en mode rando-course. Je décide de faire un parcours sur les coteaux de la Seine, entre fleuve et forêt de l’Hautil. Trois heures d’effort avec pas mal de dénivelé mais je n’aurais pas trop souffert. Cela aura été l’occasion de découvrir de nouveaux chemins. J’arrive encore à en trouver pas trop loin de chez moi. Il y a là-haut de beau points de vue sur une bonne partie du nord des Yvelines. D’ailleurs certains ne s’y sont pas trompés en construisant tout là-haut. A chaque fois que je passe sur les hauteurs, je tombe toujours sur un nouveau chantier.

Dimanche, je remets ça avec une sortie vélo. Là encore, il ne faut pas dépasser la limite des 10 km (presque pas). Je pars en direction de Bougival par la forêt de Saint Germain. Mon gravel est monté avec des roues de route et pneus de 28mm. Pour l’instant ça passe en forêt où les pistes ne sont pas trop cassantes. Première côte pour remonter vers la forêt de Marly. Des bords de Seine aux abords de l’A13, ça monte ! Le passage en forêt sur route quasi bitumée est agréable. La fin du plateau avant de redescendre sur Orgeval se fait face au vent. Il fait quand même soif, j’ai bien fait de remplir mon bidon d’un litre. Descente dans la forêt de Verneuil par un chemin que je ne connaissais pas alors que j’habitais là, il y a quelques années. C’est limite, j’ai pris une ornière, j’ai mal pour ma roue. Je vais traverser la Seine. Je vois le massif de l’Hautil en face. Ça va faire mal. Je me lance dans la montée de deux kilomètres à 6%. C’est dur mais calé à son rythme, ça se fait. Au dessus de Jouy-le-Moutier, je découvre une vue panoramique inédite. Une vue dégagée des plateaux du Vexin, de Cergy-Pontoise, des buttes du Parisis, de la butte de Montmartre jusqu’à la Défense. Je crève dans la descente forestière. J’ai poussé mes pneus à la limite. Je m’arrête pour vérifier le liquide anti-crevaison a fait son effet. Un coup de pompe et c’est reparti. Je descends l’Oise puis traverse la Seine. A Achères sur la piste cyclable, je sens un choc puis un pschitt. Je viens de rouler sur un caillou… Eh mince ! Je m’arrête à nouveau mais je ne regonfle pas assez, ce qui me vaut un nouvel arrêt au bout de quelques hectomètres. Dure cette fin de sortie !

Lundi, nouvelle journée course à pied. Il fait encore un peu plus chaud, ça donne envie de sortir. Mais je sens que je suis fatigué. Pas de douleurs mais je sens le cumul des efforts. Pas grave, au pire je ferai presque tout en marchant. Je pars pour une belle boucle dans la partie ouest de la forêt de Marly. Sur le plateau, après avoir franchi l’autoroute, je contourne les ruines du château de Retz. Il reste quelques choses qui ressemble à des douves mais point de ruines. Après m’être éloigné de l’autoroute, je suis au calme, j’entends le chant des oiseaux. Que c’est agréable ! Arrivé en terrain plus connu, j’essaye de suivre au plus près le ru de Buzot depuis sa source. Et donc je me retrouve hors sentier. C’est beaucoup plus sec que la dernière fois que je suis passé. D’ailleurs parfois le ruisseau disparaît sous terre. J’arrive de nouveau près de l’autoroute, en cherchant un peu, je retrouve le chemin qui me permet d’emprunter le tunnel. Il me reste à suivre le ru de Buzot, le long du Golf de Joyenval. Je ne me lasse pas de cet endroit. Dix heures d’effort sur trois jours. J’ai déjà fait plus mais je suis malgré tout fatigué. Qu’importe, le plaisir de sortir prime.