GR34 De Roscoff à Moguériec

GR34 De Roscoff à Moguériec

14 mai 2021 0 Par Olivier Métérie

Première étape de reprise sur la suite du GR34. Comme toujours la route est un peu longue au début pour rejoindre notre point de départ. Quelques images de notre séjour de septembre 2020 ressurgissent à la vue de la Baie de Morlaix au loin puis quand nous rejoignons Roscoff. C’est toujours cette même sensation de plaisir de revenir sur des terres déjà parcourues. Nous reprenons le chantier là où nous l’avons achevé.

Nous repartons près de l’estacade de Roscoff. L’ile de Batz est en face. Le sentier passe d’abord dans des lotissements contrairement au tracé que j’avais préparé. Peut-être a t-il changé ? Pour l’instant la mer est trop haute pour passer sur l’estran. On retrouve le rivage avant la presqu’île de Perharidi. Encore une fois, contrairement au tracé prévu, le GR nous fait passer tout droit et shunter la presqu’ile. Tant pis nous ne reverrons pas au plus prêt l’ile de Batz.

Nous arrivons sur la superbe plage de sable blanc de Pouldu. Devant nous les éternels récifs Bretons et au fond l’ile de Batz avec son phare. La marée est descendue, nous prenons la plage pour éviter un inutile crochet dans les terres. Décidément la randonnée se raccourcit ! Nous prenons quand même sur notre droite la boucle de Corn al Loa.

A Dossen, l’ile de Sieck est en vue. Ce n’est plus vraiment une ile à marée basse. On s’installe pour manger à l’abri de la dune. Je jette un coup d’oeil au parcours, il reste peu à faire compte tenu des coupes effectuées.

On repart tout droit dans la forêt domaniale de Santec. Cette parenthèse forestière fait plaisir à tout le monde. Le groupe est encore plus content quand j’annonce que j’avais prévu le passage à marée basse sur la rivière de l’Horn. Trois kilomètres en moins de plus. J’explique que l’on va vite arriver à la voiture. C’est vrai que ce ne sont pas les kilomètres qui comptent mais d’apprécier le paysage parcouru mais pourquoi pas continuer ? Nous franchissons l’éperon barré qui sépare l’Horn de l’anse du Guillec. C’est du sable blanc à 360°. On se croirait ailleurs. Fait rare sur le chemin j’évite de marcher sur une vipère. C’est la première fois que j’en vois une et j’ai bien eu le temps de l’observer.

Très vite nous arrivons à la voiture. Trop vite. Il est 14h00, le ciel est bleu et le soleil commence même à chauffer. Ce serait dommage de s’arrêter maintenant. Alors nous repartons. Nous avons la remontée de la rivière du Guillec à faire. Soit nous faisons un aller retour, soit nous traversons la rivière au retour. Elle ne semble pas trop profonde. Finalement je fais le choix de traverser tout de suite la rivière tant que la mer est au plus bas. On cherche le meilleur passage mais à un moment donné il faut y aller. On n’enlève pas les chaussures, ça sèchera plus tard. On rigole tous de ce passage rafraichissant, un peu moins ensuite quand il faut remonter sur le chemin en passant par la vase !

Nous reprenons donc le GR à l’envers pour cette fin de randonnée par un beau chemin tantôt ombragé, tantôt le long des champs. Nous contournons de beaux moulins pour revenir vers la voiture. Cette dernière partie imprévue de randonnée contiendra quasiment tout le dénivelé du jour. Nous avons tous le moral pour cette fin de balade. Nous aurons finalement fait les 21 kilomètres prévus au départ et pris de l’avance pour les prochains jours.

Météo : un peu gris au début avec 11°, puis de mieux en mieux jusqu’à avoir un beau soleil avant de finir les derniers hectomètres sous un ciel plus chargé. Mais nous avons fini la journée en t-shirt à 17°.