GR34 De Brest à Hôpital Camfrout

GR34 De Brest à Hôpital Camfrout

30 août 2021 0 Par Olivier Métérie

Ce matin on commence la randonnée en voiture. Pendant la préparation du séjour, j’avais prévu de sauter quelques parties du GR dans la rade de Brest. La lecture de quelques blogs de prédécesseurs m’en a convaincu. Le GR n’est plus vraiment côtier dans cette partie. Et après les beaux paysages parcourus, je n’avais pas envie de faire deux ou trois jours moyens presque à la fin du séjour. Je craignais qu’on termine sur une mauvaise impression. Alors on zappe la partie de ville sur les remparts et au-dessus du port de commerce. Le port militaire hier a déjà été assez long comme ça.

Nous démarrons depuis Oceanopolis puis la plage du Moulin Blanc. La plage est propre mais la rocade derrière fait un peu tâche. Ce n’est pas le calme du bord de mer. En plus on n’est plus vraiment en ville, on ne peut pas venir à pied ici depuis le centre-ville (on peut mais il faut être motivé). Après un bout en ville, on se rapproche d’ailleurs tellement près de la nationale qu’on a l’impression qu’on va arriver dessus. Heureusement non, on bifurque à droite pour descendre à la Pointe Sainte-Barbe. Mais on perd le GR. De toute façon il faut bien remonter pour prendre le pont. Papa est parti devant.

En fait ce que nous apercevions hier, ce n’était pas un pont mais deux. Nous sommes sur l’ancien pont, le Pont Albert Louppe, rendu accessible aux piétons et véhicules légers. Juste derrière se trouve le Pont de l’Iroise, franchit par la nationale. Papa n’est pas là, je l’appelle car ça serait ballot de remonter l’Elorn jusqu’à Landerneau. Je prends le temps d’observer autour de moi. Derrière, l’Elorn et sa vallée, devant la rade de Brest. Pendant ce temps là, Papa est déjà revenu sur moi. Nous arrivons à une aire pique nique où nous faisons une pause. On hésite un peu en repartant car on n’a pas repéré de suite la balise du GR.

On remonte sur le plateau et on retrouve les chemins pour quelques kilomètres avant d’arriver à Plougastel Daoulas. Enfin le calme de la forêt. On tombe sur une balançoire accrochée à une branche. Papa ne résiste pas à l’envie de se balancer ! On revient assez vite sur la ville. Le centre de Plougastel et son église se situe en hauteur. Plusieurs mentions sur les commerces font penser aux fraises. On fait le tour de l’église et du cloître puis nous redescendons tout droit vers la sortie de ville. Nous avons quitté le GR volontairement pour faire au plus court par un autre tracé balisé. On arrive sur des serres mais plus de fraises. Un peu plus loin des champs de sarrasin. C’est vrai après tout, pour manger toutes ces galettes, il faut bien faire pousser du sarrasin quelque part…

Après le moulin de Kergoff, on arrive sur un chemin plus sympa en sous-bois. Nous passons au fond de l’Anse de Penfoul. C’est marécageux, il y a de l’eau mais on ne voit pas vraiment la mer. L’heure tourne et il n’y a pas vraiment d’endroit pour manger. J’accélère et fait quelques kilomètres en tête avant de m’arrêter à la Baie de Lanveur. Il y a une table de pique-nique pour se poser et admirer la baie. C’est un peu gris par rapport aux jours précédents mais on s’en contentera.

Après la pause on repart en montée sur les routes et chemins de campagnes. Nous sommes dans un territoire de cultures. On aperçoit à nouveau des champs de sarrasin puis des serres avec des fraises cultivées sans terre. On arrive à Daoulas et nous prenons un peu de temps pour traverser la ville. D’abord le patrimoine religieux avec l’Abbaye et la chapelle puis les anciennes rues avec les vieilles bâtisses. Dans le centre, je déambule du côté du Moulin et de la rivière de Daoulas où je perds les autres. Je ne sais plus s’ils sont devant ou derrière. Finalement ils sont devant et m’attendent plus loin le long de la rivière avec les cygnes.

Nous remontons sur le plateau par les chemins à travers la campagne. Ce n’est pas si mal et la traversée de Daoulas valait le coup mais c’est vrai qu’on ne fait pas le GR34 pour ça. La dernière partie avec la descente vers Hôpital-Camfrout (ça se prononce « opital canfroute », si vous voulez en savoir plus sur la prononciation des lieux bretons) se fait assez rapidement. Juste le temps pour Papa de ramasser une brindille d’acacia après en avoir vu plusieurs sur le parcours. On est arrivé sur les bords envasés du Camfrout.

On est à l’heure et organisés pour le reste de la journée. On repart chercher la voiture restée à Brest puis moi et Papa partons récupérer les clés de notre dernière location à Roscanvel pendant qu’Edouard et Pierre vont faire quelques courses. Nous allons donc vers la presqu’île de Crozon que nous ne quitterons plus jusqu’à la fin du séjour.

Météo : nuageux et plus ou moins gris avec un peu plus de vent que ces derniers jours.