De Puyloubier à Plan d’Aups Sainte Baume

Nous repartons de Puyloubier pour ce qui pourrait s’apparenter à une journée de transition. Nous quittons la montagne Sainte-Victoire pour rejoindre le massif de la Sainte-Baume. Le temps est encore maussade. D’ailleurs peu après avoir quitté le village, la pluie revient.

Heureusement ce sera de courte durée. Nous traversons des champs de vigne jusqu’à Trets où nous achetons notre sandwich du jour. Nous le mangerons à l’ermitage de Saint-Jean-du-Puy. Une sorte d’ancien hameau abandonné au sommet de la montagne. On profite de la vue sur la vallée et sur la montagne Sainte-Victoire. La cime n’est pas encore dégagée des nuages mais au moins, on a quelque chose à voir.

Nous descendons vers le village suivant, Saint Zacharie dans le Var. Il reste encore du chemin pour arriver. Nous sommes dans la forêt domaniale de la Sainte-Baume. Nous croisons parfois la rivière de l’Huveaune qu’il faut traverser à gué. Le temps est meilleur mais il faut quand même mouiller les pieds !

Nous arrivons sur le plateau par le chemin des Rois. L’hôtel n’est plus très loin. On entend les cloches sonner. Cela vient de la falaise en face. C’est une chapelle encastrée dans la roche. On évite les dernières flaques et nous arrivons à l’hostellerie de la Sainte-Baume, hôtel géré par des moines.

Pas le temps de prendre une douche, avant d’aller au restaurant. Avec nos pieds mouillés, on pue. Cette semaine, une retraite est organisée au sein de l’hostellerie. A table nous faisons un peu tâche, parmi les convives, tous ici pour un motif religieux. L’ambiance finie par se décontracter un peu quand à l’initiative de ma voisine, le sujet de la randonnée est abordé. Si la chambre est confortable, le repas est un peu frugal après une journée de marche. On ne compensera pas par le vin à table (sacré catholique !).

Dans un lieu original (ça fait partie de l’expérience de l’itinérance), une longue journée de randonnée se termine. Celle-ci fut malgré tout moins dure qu’hier.