GR34 De Tal Ar Grip à la Pointe de la Jument

GR34 De Tal Ar Grip à la Pointe de la Jument

22 mai 2022 0 Par Olivier Métérie

Ambiance grise et pluvieuse ce matin. Nous repartons de la location par un chemin qui remonte au dessus de la plage. Au lever j’entendais encore de la musique comme la veille. J’ai pensé que cela venait du camping derrière mais au fur et à mesure de notre avancée, force est de constater que ce n’est pas le cas.

Nous loupons le GR un court instant avant de le reprendre. En dessous de nous, il y a quelques grottes sous marine que l’on aperçoit dans les virages. C’est dimanche nous croisons plusieurs coureurs en groupe. L’allergie me reprend de plus belle alors que le chemin passe dans les hautes herbes. On entend toujours la musique en fonction de la direction que nous prenons. On se demande d’où ça peut venir.

Après la plage de l’Anse de Kervijen, le GR est dévié par un nouveau chemin fraîchement taillé dans les fougères. Sans doute que l’ancien s’est effondré. A Tréfeuntec, on s’enfonce un peu dans l’embouchure du Lapic avant de gravir un chemin plus escarpé. A la Pointe de Tréfeuntec, Douarnenez est juste en face. La musique est toujours audible, d’ailleurs il semble qu’on s’en approche. Confirmation quelques kilomètres plus tard où nous apercevons un campement avec quelques personnes. C’est probablement la fin mais il y a dû avoir la fête toute la nuit. Nous arrivons à la plage du Ry où nous laissons Edouard et Pierre.

Une longue montée sur trottoir nous fait entrer dans Douarnenez avant de redescendre par un bois. On s’arrête admirer quelques vestiges archéologiques d’un ancien site de pêche. Puis nous passons dans ce qui ressemble à un ancien hameau. Nous entrons dans le Port de Rosmeur puis le port industriel qui évidemment a beaucoup moins de charme. C’est plus joli quand nous franchissons l’écluse vers Treboul. Il est temps de faire une pause dans cette longue traversée de la ville. On regarde l’attraction que constitue un exercice de sauvetage par des chiens. Une personne se jette à l’eau puis le chien sur le canot doit sauter pour le ramener à bord. La motivation des toutous n’est pas la même pour tous. Celui que nous observons n’a pas l’air décider de se mouiller. Son maître l’invective. Il finira par y aller, un peu forcé. Sur le quai les autres chiens aboient. Je ne sais pas si c’est pour encourager leur congénère ou pour l’engueuler.

Nous reprenons notre route sur les hauteurs de Douarnenez. Quand nous quittons la ville, on retrouve un GR plus classique en balcon sur la mer. Sauf que le balcon n’est pas toujours à la même hauteur. Le dénivelé de fin de parcours sera un peu fatigant d’autant que l’atmosphère est plus lourde. Cela laisse présager de ce qui nous attend demain.