Montgolfière et tourbières

J’ai réussi à réserver un vol en montgolfière à notre arrivée. Malheureusement le temps n’est pas très dégagé aujourd’hui. Nous nous rendons quand même sur le terrain de décollage.

Nous commençons à aider pour le gonflage des ballons. Il faut tenir la voile pendant que les ventilateurs puis le pilote commence à envoyer le gaz. Le ballon se redresse et nous pouvons embarquer dans la nacelle. Nous prenons de l’altitude tout en allant vers les gorges de l’Arly. Difficile de distinguer les montagnes. Ce n’est pas aussi clair qu’en 2011 quand j’avais déjà effectué le même vol au même endroit.

Nous repartons vers Megève et perdons déjà de l’altitude. On s’approche de la cime des sapins puis le ballon remonte. Ca ne durera que quelques minutes avant de redescendre. Le problème c’est qu’on est au dessus des paturages et qu’il n’y a aucune zone plate. Les autres passagers qui ne parlent pas français sont occupés à prendre des photos et n’ont pas compris les consignes du pilote. Je répète en anglais qu’on va se poser. On tient les cordes et tentons de rester souple sur les genoux. On touche une première fois le sol mais avons encore de la vitesse. On accroche une nouvelle fois le sol herbeux, ça secoue. On finit par s’arrêter dans la pente. C’était chaud ! Effectivement on ne sait pas où l’on va atterrir en montgolfière.

Il reste encore à tirer la nacelle vers une zone plus plate et écartée des arbres pour coucher le ballon et le ranger. On repère où est le chemin le plus proche pour qu’un chauffeur vienne nous récupérer. En attendant on aide à ranger le ballon puis à le pousser dans la prairie puis par desssus deux clôtures. Un vol moyen pour la visibilité mais spectaculaire dans l’atterrissage.

L’après-midi c’est un peu plus calme, nous partons pour une balade les tourbières des Saisies. Pas trop de dénivelé sur un sentier souvent sur des planches en bois pour protéger le sol. Des libellules survolent les quelques mares.

Fin de journée à la piscine de l’hôtel pour se rafraichir.