Clermont-Ferrand et première étape du Tour du Sancy
Après quelques jours passés en Provence l’année dernière, on remet ça avec Cyril mais cette fois dans le massif du Sancy.
Nous avions prévu de partir en train mais avec les grèves successives le train a été annulé. C’est donc en voiture que nous partons pour Clermont-Ferrand. Nous arrivons en fin de soirée dans un vieil hôtel de quartier. Le matin nous visitons le centre de Clermont avec la statue de Vercingetorix aux couleurs de la CGT puis la cathédrale en roche volcanique. D’ailleurs au loin les bosses des volcans sont bien visibles. On se déplace un peu pour rejoindre Montferrand séparé de Clermont par le site Michelin. Le village fortifié se visite rapidement en ce jour de marché.
La matinée est passée, nous prenons la route pour le Mont Dore. La route s’élève en sortant de Clermont-Ferrand puis on traverse les plateaux typiques du Massif Central. Sur place, on se met en quête de trouver à manger. On se fait vite interpeler par un vendeur de charcuteries et de fromages, ce qui tombe bien. Après avoir fait le plein, il ne reste plus qu’à trouver du pain, ce qui révèlera plus compliqué. Toutes les boulangeries sont fermées. On se rabat sur une supérette pour prendre du pain en tranche.
Il est temps de s’élancer. Les premières marches sont difficiles avec le sac chargé. On arrive vite sur la grande cascade. C’est beau. On voit déjà les sommets enneigés du Sancy. Nous avons de la chance car il fait beau alors qu’il y a quelques jours tout était blanc jusque dans la vallée. On s’arrête déguster quelques morceaux de jambons et de fromage en profitant du panorama.
Peu après la reprise, on arrive dans la neige. Ca ne facilite pas la montée. Plus on grimpe, plus la neige est profonde. Il doit faire environ 10 degrés mais je transpire à grosses gouttes. Sachant que l’on risquait d’avoir de la neige, j’ai acheté un carte IGN pour trouver des itinéraires alternatifs. On est quand même sur le bon chemin mais on essaye de ne pas trop dévier compte tenu du fait que l’on ne sait pas trop où l’on marche. On prend le temps d’observer le paysage depuis le sommet du Roc de Cuzeau. Au col suivant on ne sait pas trop où passer, on improvise le tracé en faisant attention au précipice sur notre droite. Dernier sommet et on entame la descente. Les bâtons sont bien utiles pour rester debout. Avec la neige fondue, c’est particulièrement glissant. C’est plus confortable quand on arrive dans la forêt de chênes puis les premiers villages. La descente est toutefois longue. De temps en temps on voit le lac Chambon, quand on l’atteint enfin c’est signe que nous ne sommes plus très loin. Il reste toutefois à le contourner avant une dernière montée pour arriver à Murol. Le château est en vue.
Pour ce soir nous séjournons à l’hôtel de Paris. La chambre est très confortable et tout semble avoir été rénové récemment. Nous prendrons une bonne truffade pour nous retaper après cette première étape déjà éprouvante.
