GR34 De Bénodet à Beg Meil
Pour éviter la partie de GR qui longe la route et traverse l’Odet, nous reprenons la marche depuis l’Anse de Penfoul, côté Bénodet. Un peu nuageux ce matin mais pas de pluie prévue. Comme les autres matins, je dépose la voiture au point d’arrivée mais cette fois seul. Cela économise encore quelques minutes. Pendant que l’autre voiture se rend au point de départ, je commence à marcher alors qu’Edouard vient à ma rencontre. Là encore ce sont quelques minutes de gagnées.
Au départ, passage à la boulangerie, photo du groupe et nous remontons l’anse parcourue seulement par un petit ruisseau. Bientôt nous apercevons le point de Cournouaille suivi du port de plaisance de Bénodet. Comme souvent en Bretagne les estuaires constituent des ports naturels. En face nous reconnaissons la rive par laquelle nous avons terminé avant-hier. Plusieurs bateaux de la compagnie des vedettes de l’Odet avec laquelle nous avons voyagé hier stationnent.
A l’entrée de la plage j’essaye de reconnaitre la crêperie à laquelle nous avions mangé 15 ans plus tôt avant le mariage d’Emmanuelle et Julien. Un bruit strident retentit. Je pense d’abord à une fusée mais c’est peu probable. C’est en fait un lapider… La promenade est en cours d’aménagement pour la période estivale.
Après la ville et un camping, nous arrivons sur une plage plus sauvage. Nous passons derrière la dune domaniale de Mousterlin. Nous rentrons de plus en plus à l’intérieur des terres et vers les marécages. Puis la route et encore quelques zigzags avant de revenir enfin sur la dune. Nous nous posons enfin pour déjeuner. Au loin à l’Ouest, le littoral parcouru les jours précédents. La dune après l’Ile-Tudy est reconnaissable.
Passage venté à la Pointe de Mousterlin et nous quittons rapidement la digue artificielle pour passer à nouveau dans les marais où l’atmosphère est plus lourde. La piste est large, quelques vélos nous doublent. Lorsque nous retrouvons la côte, la voiture n’est pas loin. Etant donné l’heure, on poursuit pour dépasser Beg Meil avant de revenir par le chemin creux. Nous sommes entrés dans la Baie de la Forêt et Concarneau est en face. Nous apprécions de retrouver ces sentiers en balcon qui permettent d’admirer les vagues qui s’abattent sur les rochers. Il faut toutefois rester vigilants car la roche affleure du chemin et oblige à regarder où l’on met ses pieds. Cela présage de belles parties à suivre pour demain.
