GR34 De Loctudy à Sainte Marine

Même en essayant d’optimiser le temps de trajet et le balais des voitures au mieux, nous démarrons la randonnée à peine plus tôt que la veille. Pas de café sur place pour ceux qui attendent pendant qu’Edouard et moi arrivions. Mais un banc face à la mer et au soleil fera parfaitement l’affaire. La journée promet d’être belle, attention aux coups de soleil.

Nous contournons le phare de Langoz et bifurquons rapidement dans les petites rues de Loctudy pour éviter le bord de mer que les grandes propriétés se réservent pour elles. A peine arrivés au port, on repart vers l’église et les terres. A un carrefour nous hésitons car le GR indique tout droit et à droite. Malgré le tracé prévu, on part à droite pour se rapprocher de la mer. Assez vite on se rend compte que le chemin repart vers la ville. C’est sans doute l’ancien tracé qui était indiqué comme modifié après l’église mais pas de ce côté-ci. Un local nous indique que ça passe si on passe à gauche le long de la rivière. Un petit numéro d’équilibriste sur les galets pour éviter la vase puis on retrouve un peu plus loin le GR. Par rapport à la carte, il y a finalement beaucoup d’îles. Je m’attendais à un paysage plus dégagé et plus marécageux. On n’est pas trop sûr de distinguer l’île-Tudy. Ce que l’on voit de l’autre côté est plutôt le rivage d’une île que la côte par laquelle nous allons redescendre tout à l’heure.

Nous finissons de remonter vers Pont-l’Abbé le long du chemin de halage de la rivière éponyme. Pour passer de l’autre côté, nous empruntons un pont habité tel que nous en avions trouvé à Landerneau. Il est l’heure de manger mais la tentative près des ruines d’une chapelle se révèlera vaine. Les oiseaux ont fait leurs œuvres sur la table. Nous sortons de la ville et arrivons sur des chemins humides peu propice à la pause. Idem pour la route qui suit. Il faudra attendre de revenir sur une partie boisée pour trouver un tronc couché de pin. J’ai pris de l’avance et je guette l’arrivée des autres pour ne pas les louper. Malheureusement, Papa, Pierre et Edouard ont fait un tout droit avant de se rendre compte de leur erreur. C’est une dizaine de minutes plus tard qu’ils nous rejoignent. Malgré une pause rapide, il est presque 14 heures quand nous repartons.

La reprise se fait sur un kilomètre le long d’une départementale. Ce n’est pas terrible. Encore une fois c’est pour contourner une propriété. La suite est heureusement bien meilleure. Nous retrouvons les eaux rougeâtre de l’anse du Pouldon. Les indications du GR dévient du tracé que j’avais prévu. Cela nous vaudra d’avoir les pieds mouillés dans une partie bien marécageuse. Le chemin semble avoir été réalisé depuis peu étant donné l’état récent de la clôture et des barrières d’accès au GR. La suite reste humide et boueuse mais il reste possible de garder les pieds au sec en faisant attention. Quoiqu’il en soit c’est plus sympa et moins monotone qu’une ligne droite sur la route. Nous traversons une digue et nous arrivons à l’île-Tudy. Nous allons vers la Pointe. A mesure que nous avançons, on constate par un coup d’œil au détour des passages, que la mer est de plus en proche sur notre gauche et notre droite. On se demande comment la commune peut rester émergée par grandes marées. Il y a du monde tout au bout. Nous admirons le paysage, côté Anse, vers Loctudy puis vers l’océan. Il y a aussi beaucoup de monde en ce 1er mai sur la longue plage de sable blanc. Une longue marche derrière la dune pour atteindre la Pointe de Combrit et Bénodet est visible en face. Nous remontons l’Odet sans aller jusqu’au pont. La suite se fera de l’autre côté après-demain pour éviter la route.