
GR34 De Kerfany-les-Pins à La Roche Percée
La météo n’est pas réjouissante pour cette semaine. Confirmation ce matin, la pluie tombe. Nous prenons la route et fait rare, nous repartons en arrière. Effectivement nous repartons de la plage de Kerfany-les-Pins où il est plus simple de se garer. Je suis parti seul déposer la voiture à l’arrivée et part en courant à la rencontre d’Edouard qui me ramène.
Le groupe s’est mis à l’abri pendant l’attente. Mais il faut bien partir. On espère une éclaircie mais pour l’instant il faut marcher sur le sentier côtier face à la pluie. Les escargots sont à la fête. Les cormorans font le gué sur les rochers, prêts à plonger. Après sept kilomètres, nous remontons la rivière de Merrien. Il pleut toujours mais c’est plus calme quand nous quittons la côte. A chaque séjour en Bretagne, nous remarquons les fleurs. Cette saison, ce sont les agapanthes qui donnent de la couleur sur les bords des sentiers même par temps humide. Avant de revenir sur le littoral, nous trouvons un petit renfoncement pour s’arrêter. Pas vraiment de quoi se mettre à l’abri mais nous allons quand même manger. Assez vite et debout.
La végétation est dense, ce qui participe à mouiller le bas du corps quand nous passons dans les herbes gorgées d’eau. J’ai pris un peu d’avance au moment d’entrer dans l’Anse de Doëlan. Je passe un peu de temps sur une roche qui marque l’entrée du fleuve à observer le paysage et l’arrivée du reste de la troupe. J’hésite à continuer après la roche car je ne vois pas trop de chemins. Je repars avec quelques doutes sur le chemin en remontant. Je finis par redescendre sans avoir vu personne. Je remonte la rivière et j’envoie un message sur le groupe Whats’app pour savoir où les autres sont. Je ne sais pas trop s’ils sont devant ou derrière. Finalement je finis par les apercevoir en me retournant. Il me semble qu’ils ont pris un chemin plus haut que le mien. Enfin une petite accalmie nous permet de sécher un peu.
Une bonne heure de répit. Mais je me fais surprendre quand la pluie reprend avec le vent. Pas le temps d’enfiler l’imperméable, je suis déjà trempé. Nous revenons une nouvelle fois à l’intérieur des terres par l’Anse de Doëlan. Nous avons perdu Pierre et Marie-Do. Nous les retrouvons en face de nous quand nous passons dans le bourg. La mauvaise nouvelle, c’est que ça fait une bonne vingtaine de minutes que l’on est passé ici et vu le temps, ça ne ne donne pas envie d’attendre. Doëlan-sur-mer semble joli mais j’aurais préféré avec une autre météo. Je marche à un bon rythme pour maintenir le corps en température. Nous passons devant la plage de la Roche Percée. Je ne sais pas s’il y a quelque chose à voir mais je n’ai pas le courage de descendre. Aujourd’hui nous avons eu été arrosé presque toute la journée. Je fonce jusqu’à la voiture, me sécher autant que possible. Il ne reste plus qu’à attendre que tout le monde arrive avant d’enfin rentrer se réchauffer.
















