Mont Beuvray

Mont Beuvray

20 janvier 2024 0 Par Olivier Métérie

Retour de Lyon. Comme à l’aller je vais faire le trajet en deux fois. Je fais un arrêt le vendredi soir à Autun en prenant les routes vallonnées par Mâcon, Cluny et Monceau-les-Mines.

Samedi matin, il faut gratter la voiture avant de partir. Je fais une visite éclaire d’Autun. D’abord le théâtre romain, un tour en voiture des fortifications puis le centre-ville pour me ravitailler pour la journée. Je file ensuite vers le musée de Bibracte, fermé à cette époque de l’année.

Sur place, je prends le chemin qui monte tout de suite. C’est raide pour un départ. J’arrive à un premier plateau où je trouve des aménagements et des restes de l’ancienne cité de Bibracte. Encore un peu de montée et j’arrive au sommet du Mont Beuvray. Ce n’est pas le plus haut point du Morvan avec ses 807 mètres mais quelle vue ! On comprend que ce fut un emplacement stratégique pour les peuples gaulois. Situé en limite du massif du Morvan, la vision est parfaitement dégagée sur un large panorama vers le Mâconnais et même les Alpes. Si on fait confiance à la table d’orientation, le point blanc tout au fond serait le Mont Blanc.

Maintenant place à la descente. Difficile de trottiner car ça descend sec et par endroit, avec les plaques de verglas, ça glisse ! D’ailleurs quand j’arrive sur une portion de route, il y a une plaque énorme sur toute la largeur de la route. Quand je reconnais les moteurs de moto croisées au sommet, je fais demi-tour de suite pour les prévenir. Ils étaient prudent mais me remercie quand même. En pleine sortie de virage, c’était piégeux.

Sur la portion plane, je cours un peu plus course. Je suis plutôt en mode rando course pour faire ma balade vite fait mais je dois en garder car il me reste de la route pour rentrer. Je contourne un lac, aperçoit quelques belles bâtisses et me ravitaille en route. Je profite du calme dans ce coin perdu de la France. Quelques maisons abandonnées témoignent du peu de densité.

Il est temps de remonter pour de bon. J’entame les pentes à un bon rythme pour atteindre à nouveau sommet du Mont Beuvray. Je profite quelques instants de la vue côté nord puis côté sud avant de redescendre à la voiture.

Un peu fatigué quand même, je rentre à la maison. Je souhaite encore faire mon touriste alors je décide quand même de prendre mon temps en traversant la Nièvre par les départementales. En direction de la Loire, je pique un peu du nez avec le soleil qui se couche donc je m’arrête sur une aire de repos dans les environs des vignobles pour boire un grand café. J’évite l’autoroute payante et traverse toute la Seine-et-Marne le long du Loing. Il fait nuit donc je ne vois pas grand chose dans ces villes dont Fontainebleau que je traverse pour la première fois.