Les gorges de la Canche, le Mont Beuvray et la cascade de la Dragne
Pour découvrir un maximum d’endroit pendant ce weekend Morvandeau, nous allons faire des sauts de (grandes) puces.
Nous partons d’abord en direction des gorges de la Canche. La voiture garée sur un parking en forêt. Le sentier démarre à plat. On entend et devine la rivière en contrebas. Nous atteignons une énorme canalisation que nous descendons. Cyril prend son temps car c’est très pentu. Sur les bords du torrent nous profitons un peu du paysage. Puis nous entamons la remontée tranquillement. Nous marquons plusieurs arrêts pour admirer le paysage. La petite boucle est rapidement terminée. Courte balade mais un concentré de belles images.
Retour au mont Beuvray, trois mois après. Cela me semblait un passage obligé avec la vue qu’offre ce sommet. Cette fois je me gare tout en haut. Nous admirons le point de vue et nous partons pour une boucle sommitale. A chaque écriteau, on s’arrête lire les informations sur l’ancien village et ces vestiges. Une bonne heure de passée et il faut repartir vers la dernière balade.
En revanche nous n’avons pas anticipé qu’il n’y aurait pas de commerce sur la route. Pourtant nous avons fait quelques dizaines de kilomètres en voiture depuis le départ mais rien. Il est plus de 13 heures et quand nous stationnons à Villapourçon, rien n’est ouvert dans le village ce samedi. Heureusement nous avons pris un solide petit déjeuner. Cependant nous nous sommes déjà dépensés et nous partons pour la plus grande randonnée de la journée. Après quelques kilomètres et avant de vraiment monter, on s’arrête manger les restes de pain d’épices que j’ai dans le sac à dos. C’est déjà ça. Juste avant nous avons aperçu un animal sans trop savoir ce que c’était. Blaireau, putois ? Nous redescendons par le lac de Rangère. La deuxième partie de la randonnée nous oblige à emprunter la route sur quelques hectomètres. Ensuite il faut prendre un chemin en aller retour pour voir la cascade. Ca descend sec pour voir la cascade. En réalité on l’entend bien mais on est plutôt juste après le bassin de réception. J’en profite alors pour me rafraichir les pieds et avoir un meilleur point de vue sur la cascade. Alors que nous sommes remonté sur le plateau, Cyril constate qu’il n’a plus ses lunettes de soleil. Demi-tour. Il redescend jusqu’à la cascade mais peine perdue. On est peut être passé à côté ou quelqu’un d’autres les a ramassées… J’ai faim mais ça tient pour le retour.
La bière puis le repas au restaurant seront bien appréciés. Pas pressés de rentrer, nous décidons d’aller vers le plus haut sommet du Morvan, le Haut-Folin. En route on s’arrête sur un sentier fléché et agrémenté de cartes postales pour découvrir la petite rivière de l’Yonne. La source n’est pas très loin et il est notamment expliquer comment la rivière était utilisée pour déplacer le bois coupé jusque Paris. Nous croisons le propriétaire des lieux qui semblent attendre le touriste, trop content de pouvoir raconter ses histoires. Un moment imprévu et sympa. On reprend la route vers le Haut-Folin où il n’y a à voir. On peut y monter en voiture mais à part une grande antenne et des arbres, pas de point de vue. Nous prenons en stop des randonneurs qui en reviennent. Le temps de les déposer au lac de Pannecière, on leur explique qu’il aurait mieux fallu aller au Mont Beuvray.
