GR34 De Kerlouarn à Kergoff

17 mai 2021 1 Par Olivier Métérie

Nous reprenons ce matin notre parcours à la digue de Kerlouarn. Départ toujours plus matinal car nous étions prêt de bonne heure et il n’y avait pas besoin de déposer une voiture à l’arrivée puisque celle-ci est à la location. L’ouverture des boulangeries à 6h30 aide aussi à anticiper. La météo semble toujours instable même si j’espère peu de pluie. Mais le vent devrait rester de la partie.

Nous longeons les dunes de sable pour commencer. Les escargots parsèment le chemin. On s’arrête avec Papa pour tracer un bon anniversaire à Adel dans le sable. Quand on se remet en route, les autres sont loin, on ne les voit plus. C’est quarante cinq minutes plus tard en arrivant à la pointe avant l’anse de Tresseny que nous les rejoindrons. Pas de shuntage possible cette fois-ci, la marée est haute. A peine le groupe reconstitué, je choisis de passer par la plage comme le tracé préparé me l’indique. En fait comme de nombreuses fois ce jour-là, le tracé d’origine est régulièrement dévié par la route car le sentier côtier s’est souvent effondré à cause de l’érosion. Je n’emprunte donc pas l’ancien GR car sinon je devrai passer dans les propriétés. Je tente la plage et les rochers. La mer me laisse encore passer en calculant bien le ressac. Mon trajet plus direct me fait passer devant et au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le marais, je prends de l’avance. A Guissény, on s’attend et nous faisons une pause près d’un bâtiment en ruine qui semble être une ancienne école catholique.

On franchit une anse plus petite au Curnic où se trouve un étang avec une réserve ornithologique. On se prend un petit grain mais ça ne dure pas bien longtemps. Les changements de direction réguliers et l’éloignement relatif de la mer permet de se reposer un peu du souffle du vent. On le retrouve le long de la plage du Vougo mais on marche derrière la dune, ce qui nous protège un peu. En revanche il faut marcher dans le sable. On s’arrête déjeuner sur une table plus ou moins à l’abri du vent. C’est confortable par rapport à hier et le soleil est presque là.

Nous repartons et nous séparons à la fin de cette immense plage de sable fin. Je prends la plage avec Pierre mais on va devoir franchir quelques centaines de mètres de rochers. Sur le coup on ne voit pas ce qui nous attend. On est rassuré à la vision de la plage suivante. En même temps, on voit le reste du groupe qui a suivi le GR plus haut. Quand on se retrouve, on aperçoit plus distinctement le phare de l’Ile Vierge puis Kergoff et la plage de Koréjou. On cherche la maison de la location mais elle est cachée par les pins. La vue est belle d’autant plus que le soleil est revenu.

Avant d’arriver à la maison, on passe essentiellement par les routes. Le sentier est tombé et on ne peut plus passer dans les propriétés. A la maison au bout de 23 kilomètres, nous poursuivons à trois avec Marie-Dominique et Papa pour faire le tour de Saint-Michel. Nous croisons un peu plus de monde par rapport à ce matin où pour la première fois depuis jeudi, nous avons été quasi seuls. De retour à la location, nous discutons avec la voisine qui nous explique l’histoire de la maison où nous nous trouvons. Elle nous montre les deux blockhaus dans son jardin, vestiges inamovibles de la guerre. Elle nous a demandé également si nous étions les nouveaux propriétaires. Etant donné le prix de vente annoncé, ce n’est clairement pas le cas !

Météo : meilleure que les prévisions. On a encore eu du vent mais moins gênant qu’hier. Une seule averse et sinon de belles éclaircies avec un mercure à 12 degrés au départ.